Pourquoi éviter la crémation ?

La destruction rapide par le feu d’un corps humain, constitué d’environ 80 % d’eau, n’est pas une chose facile à réaliser, car il est extrêmement peu combustible… La crémation doit se faire à plus de 1000 °C pendant +/- 1 h 30′ !

Cette destruction, qui, dans le meilleur des cas, est imparfaite, puisqu’il reste toujours les os et les dents, est très coûteuse en énergie fossile (près de 200 l d’équivalent mazout), en plus de celle du bois du cercueil…

Pendant la crémation, les vêtements, les chairs, et le cercueil sont transformés en pollution, comme le  dioxyde de carbone (CO₂), anhydride sulfureux (SO₂) et oxydes d’azote (NOx), rejets qui contribuent au réchauffement climatique et aux pluies acides, ainsi que des composés particulièrement toxiques comme les dioxines, les fines particules de métaux lourds (mercure, plomb, cadmium)… et poussières fines qui contribuent à la formation du smog http://www.levif.be/actualite/environnement/les-cadavres-sont-mauvais-pour-l-environnement/article-normal-653061.html .

C’est une catastrophe écologique, et les problèmes de santé sont nombreux aux abords des crématoriums: les filtres sont rarement vraiment efficaces et les polluants qui y sont retenus vont à l’égout, lors de leur nettoyage ! C’est d’autant plus grave que les stations d’épuration sont incapables de les éliminer… Ils se retrouvent « in fine » dans la faune et flore présentes dans les fleuves et les mers, inexorablement.

En aucun cas, les cendres n’ont pu, et ne pourront, jamais contribuer à faire pousser quoique ce soit même si la publicité pour les urnes biodégradables tente de profiter de la crédulité des gens naïfs pour leur faire croire qu’ils pourront choisir l’arbre afin de pouvoir aller se recueillir… après avoir enterré ces urnes funéraires en pleine nature, aux pieds des arbres, dans une forêt cinéraire.

Les restes d’une crémation…

Un enfant d’école primaire comprend, dans l’ instant, qu’enterrer et (ou) incinérer (ce qu’on fait aussi avec nos immondices !) nos chers défunts, c’est casser le cycle de la Vie en empêchant, irrémédiablement, de rendre aux couches superficielles de la Terre, ce qui « reste » au bout de la vie !

Pour quiconque doté d’un minimum de bon sens, il faut donc légaliser rapidement notre concept écologique, comme alternative au « système en vigueur »… afin de pouvoir garder, au moins, un lien « vivant » avec son parent, grand-parent,… et montrer la voie pour régénérer notre planète et même éviter de trop dérégler le Climat!