- Oublier la thanatopraxie (soins de conservation destinés à redonner aux cadavres l’apparence de la vie et à repousser la putréfaction) qui utilise des pesticides ou des biocides tels que formaldéhyde et paraformaldéhyde, produits très toxiques déshydratant et raffermissant des chairs, fongicides, bactéricides, virucides… Le logo » tête de mort » qui rappelle la dangerosité figure d’ailleurs sur presque tous les bidons de produits destinés à être injectés à la place des » fluides corporels « . Ce sont des poisons qui empêchent la décomposition des corps, tout en restant toxiques dans le temps. D’autant plus que tous ces fluides corporels sont « balancés », eux aussi, dans les égouts…
- Autant que possible faire don des organes en bon état, enlever les prothèses métalliques, plombages,…
- Pas de bijoux, vêtements, chaussures difficilement biodégradables. Habiller le défunt avec des vêtements en matières naturelles (coton, lin), en proscrivant les dérivés de pétrole.
- Pas de cercueil en bois exotique vernis. Préférer le cercueil en bois du pays non traité, ou, mieux, le cercueil en carton recyclé ou, encore mieux, le simple linceul.
- Sans caveau, ni sarcophage, ni pierre tombale (souvent importées de Chine ou d’Inde)
Voici, ci-dessous, une tentative de comparaison des différents impacts des deux seules pratiques funéraires actuellement autorisées dans la plupart des pays.
Mais c’est assez difficile à chiffrer tant les différentes options choisies par les familles sont nombreuses et leurs impacts fort variables ! Surtout depuis l’apparition de plusieurs tentatives visant à laisser croire aux familles que l’enterrement et l’incinération serait plus acceptable avec du « greenwashing » de surface…
* Synthèse de l’étude « Analyse environnementale comparative du rite de la crémation et de l’inhumation en Ile-de-France. »